dimanche 28 novembre 2010

Paramaribo (Suriname)


Au départ de Saint Laurent du Maroni, notre prochaine étape est Albina, la ville Surinamaise frontalière avec la Guyane, sur l'autre rive du fleuve. Après un passage à la douane, nous embarquons donc pour 15 minutes en pirogue Saramaca. En débarquant à Albina nous devons à nouveau nous soumettre aux formalités douanières, changer des Euros en SRD (Suriname Dollar), puis trouver un taxi, car la ville est située dans l'Est du Suriname, à environ 150 km de Paramaribo. Albina a subi des dégâts importants lors de la guerre civile des années 1980 et 1990 et l'unique "route" qui rejoint la capitale en a gardé beaucoup de séquelles. C'est à plus de 120 km/h que les taxis se livrent ici à une course contre la montre, afin de faire le plus d'allers-retours possible dans la journée, sur une route piste défoncée, pleine de trous, de bosses, et sans asphalte sur des dizaines de kilomètres... Le taxi reste un moyen de transport "économique" et relativement rapide, mais si on ajoute, la vitesse, l'état de la route et la conduite à droite, quelques bonnes frayeurs sont garanties durant le voyage.


A la salida de Saint Laurent du Maroni, nuestra siguiente etapa es Albina, la ciudad fronteriza del Surinam con la Guayana, al otro lado del río. Después de pasar por la aduana, embarcamos en una piragua Saramaca para cruzar el Maroni en 15 minutos. Al desembarcar en Albina de nuevo tenemos que someternos a las formalidades aduaneras, cambiar Euros por SRD(Suriname Dollar), y después encontrar un taxi, ya que la ciudad está situada al este del Surinam a unos 150km de Paramaribo. Albina ha sufrido daños significativos durante la guerra civil de los años 1980-1990 y la única "carretera" que lleva a la capital tiene grandes secuelas. Es a más de 120km/h que los taxis aquí se baten en una carrera contrarreloj, a fin de realizar la mayor cantidad de idas y vueltas durante el día, sobre una carretera pista destruida, llena de agujeros, de baches, y sin asfalto en muchos kilómetros... El taxi es un medio de transporte "económico" y relativamente rápido, pero si ajuntamos, la velocidad, el estado de la carretera y la conducción por la derecha, se garantizan algún que otro susto durante el viaje.



Nous voici installés et prêts pour la traversée.
Listos para cruzar el río.


L'arrivée à Albina / Llegada a Albina

Itinéraire Albina - Paramaribo / Itinerario Albina - Paramaribo

Arrivée à l'entrée de Paramaribo en taxi / Llegada a Paramaribo en taxi

Un peu d'histoire :
Établie par les Hollandais, la ville de Paramaribo fut conquise par les Anglais en 1630. Après plusieurs changements d'autorité entre Hollandais et Britanniques, la ville restera finalement sous autorité hollandaise de 1815 jusqu'à son indépendance en 1975. Le régime parlementaire instauré en 1975 fut renversé en 1980 par un coup d'État militaire qui voulut mettre fin à un système injuste, corrompu, souffrant d'inégalités sociales, et d'une bureaucratie inefficace. Le pays tout entier entrera alors dans une dictature militaire qui prendra fin en 1992, après 10 ans d'instabilité politique et de guerre civile. L'activité économique du Suriname repose principalement sur l'exportation d'or, de bauxite, de cannes à sucre, de sucre, de riz, de cacao, de café, de rhum et de bois tropical.

Un poco de historia :
Establecida por los Holandeses, la ciudad de Paramaribo fue conquistada por los Ingleses en 1630. Después de muchos cambios de autoridad entre holandeses e ingleses, la ciudad acabará finalmente bajo la autoridad holandesa de 1815 hasta su independencia en 1975. El régimen parlamentario instaurado en 1975 fue eliminado en 1980 por un golpe de estado militar que quiso poner fin a un sistema injusto, corrompido, lleno de desigualdad social, y de una burocracia ineficaz. El país entrará entonces en una dictadura militar que tendrá fin en 1992, después de 10 años de inestabilidad política y guerra civil. La actividad económica del Surinam reside principalmente en la exportación de oro, Bauxita, caña de azúcar, azúcar, arroz, cacao, café, ron y madera tropical.

Jour 1:
Après le voyage mouvementé décrit plus haut et quelques rafraichissements à notre hôtel , c'est  avec notre guide à la main que nous sommes partis visiter le centre historique de la ville avec son architecture coloniale Hollandaise, son fort, ses palais, sa palmeraie géante. Le soir, un peu fatigués par cette journée, nous décidons de rester dans notre hôtel pour profiter de l'immense suite que nous avions loué et du jacuzzi.


Día 1:
Después del viaje movido, y una pausa en en nuestro hotel,  es con la guía en la mano que vamos a visitar el centro histórico de la ciudad con su arquitectura colonial holandesa, su fuerte, sus palacios, su palmeral gigante. La noche, un poco cansados por esta jornada turística, decidimos quedarnos en nuestro hotel para aprovechar la inmensa suite que alquilamos y del jacuzzi.

Quartier du Fort Zelandia / Barrio de Fort Zelandia.

Maison du ministère de la culture / Casa del ministerio de la cultura.

Le Fort Zelandia / El Fort Zelandia.

Nico pose en haut du Fort / Nico posa a lo alto del Fort.

La Surinam River vue depuis le Fort / Vista del Surinam River desde el Fort.

Repos bien mérité à notre hôtel : A votre santé !!!
Una pausa bien merecida en nuestro hotel : ¡ Salud !



Jour 2:
Le matin, retour au centre ville où nous avons visité le marché et fait du shopping dans la zone commerçante, puis, après avoir mangé, nous avons fini la journée au Casino afin de nous divertir. La ville en compte une bonne dizaine, dont certains sont gigantesques et qui rivalisent pour attirer et fidéliser les clients chez eux. Grâce à un peu de chance et un taux de change très avantageux, nous avons gagné environ 100 SRD chacun (environ 25 Euros) en 2 heures de jeu, malgré les Whisky-Cola bien chargés que le casino nous offrait à une cadence infernale, dans le but de nous désinhiber un peu...


Día 2:
Por la mañana, vuelta al centro de la ciudad dónde hemos visitado el mercado y hemos ido de tiendas en la zona comercial, a continuación, después de haber comido, decidimos acabar el día en el Casino para divertirnos. La ciudad cuenta con una buena decena, algunos gigantescos y que rivalizan para atraer y fidelizar a los clientes en su establecimiento. Gracias a un poco de suerte y de una tasa de cambio muy ventajosa, ganamos alrededor de 100 SRD cada uno (alrededor de 25 Euros) en 2 horas de juego, a pesar de los Whisky-Cola bien cargados que el casino nos ofreció a un ritmo infernal, con el fin de desinhibirnos un poco...

Rue Lim a Po straat / Calle Lim a Po straat

Une maison du 19º Siècle rue Mirandastraat, 13
Casa del siglo 19 en la calle Mirandastraat, 13

Ministère des finances
Ministerio de finanzas


La maison des Notaires / La casa de los Notarios.

Cathédrale St Petrès et Paulus
Catedral St Petrès et Paulus

Jour 3:
Après un petit-déjeuner Hollandais avec œufs brouillés, bacon, tartines, café et jus de fruit, il était déjà l'heure de faire les valises pour revenir vers Albina et Saint-Laurent du Maroni. Le retour fût apocalyptique, entassés à 7 dans un vieux break Toyota avec nos sacs sur les genoux et 3 grosses valises attachées sur le toit, nous ne pouvions pas bouger d'un millimètre. Comme à l'aller, un bon petit 120 km/h en vitesse de croisière, sauf que nous avons tous vraiment eu peur cette fois... Une fois sur Albina, nous avons du repasser à la douane puis négocier la traversée du fleuve car, entre eux, les piroguiers se livrent à une bataille sans merci sur les tarifs, et aussi pour déterminer qui a vu les clients en premier... Nous avons choisi la seule pirogue où le personnel n'a pas essayer de nous embarquer nos valises de force pour qu'on monte avec eux, et on a bien fait car ils étaient sympa et moins cher que les autres. Le temps de la traversée et de récupérer notre voiture, et nous devions déjà reprendre la route pour nous diriger vers Javouhey, la prochaine étape de notre voyage.


Día 3:
Después de un desayuno holandés con huevos revueltos, bacon, tostadas, café y zumo de fruta, era hora de hacer las maletas para volver hacia Albina y Saint Laurent du Maroni. La vuelta fue apocalíptica, 7 pasajeros encajados en una vieja monovolumen Toyota con nuestras bolsas sobre las rodillas y 3 grandes maletas atadas sobre el techo, no podíamos movernos ni un milímetro. Como a la ida, íbamos a unos 120km/h velocidad de crucero, salvo que todos hemos tenido verdaderamente miedo esta vez... Una vez en Albina, tenemos que volver a pasar por la aduana y seguido negociar el cruce del río ya que, entre ellos, los barqueros, se lanzan a una batalla sin compasión sobre las tarifas y también para decir quien ha visto antes al cliente... Hemos cogido la única piragua, el personal de la cual, no ha intentado de embarcar nuestras maletas a la fuerza para que vayamos con ellos y hemos hecho bien eran simpáticos y mas baratos que los otros. El tiempo de cruzar el río y recuperar nuestro coche, ya tenemos que continuar nuestra ruta hacia Javouhey, la siguiente etapa en nuestro viaje.

Raquel a trouvé un bar qui porte son nom.
Raquel ha encontrado un bar que lleva su nombre.

Dernière photo souvenir avant le départ en face du jardin aux Palmiers.
Ultima foto de recuerdo antes de irnos en frente del jardín de las Palmeras.

Retour à St Laurent du Maroni en pirogue taxi Saramaca.
De vuelta a St Laurent du Maroni en una piragua taxi Saramaca.




A bientôt pour la suite !!!
Pronto la continuación!!!


















dimanche 21 novembre 2010

Saint Laurent du Maroni

Nous avons quitté Kourou durant quelques jours pour nous rendre au Suriname. Au cours de ce voyage, nous avons fait plusieurs étapes touristiques, la première étant Saint Laurent du Maroni.

Hemos dejado Kourou durante unos días para ir al Surinam.
En el transcurso de este viaje, hemos hecho algunas etapas turísticas, la primera de ellas en Saint Laurent du Maroni.




Un peu d'histoire :
Fondée en 1858 sous Napoléon III, cette ville de l'ouest Guyanais qui est située un peu derrière l'embouchure du Maroni, face à la ville surinamaise d'Albina, fut un lieu de déportation pour les condamnés aux travaux forcés. Saint Laurent du Maroni, que l'on surnomme "Le petit Paris", sera entièrement construite pour et par les prisonniers, et beaucoup de bâtiments de la ville sont le fruit d'un mélange des styles coloniaux et pénitentiaires. Des briques faites avec de la terre rouge locale furent fabriquées et utilisées par les bagnards, qui fournissaient une main d'œuvre gratuite et intarissable. Ils construisirent tout un district officiel et administratif, commençant par leur prison, le Camp de la transportation. C'est dans ce camp que fût envoyé le célèbre Henri Charrière dit "Papillon", il s'en évadera avant d'être repris puis déporté sur les Îles du Salut au large de Kourou (d'où il s'évadera également). Le camp de la transportation sera exploité jusqu'en 1949 pour les prisonniers de guerre, et à sa fermeture, la commune de Saint Laurent du Maroni sera officiellement créée. Aujourd'hui, les champs de cannes à sucre alentour et la rhumerie de Saint-Maurice produisent le Rhum « La Belle Cabresse » ainsi que "La Cayennaise" et le "Cœur de Chauffe".


Après avoir visité la ville et le camp de la transportation, nous avons passé la soirée à la Charbonnière, un village Bushinengué typique créé au bord du fleuve coté Français par les réfugiés venus du Suriname durant sa guerre civile. Au programme : Ti'punch, bière et poulet grillé, au son des percussions provenant d'un atelier de danse traditionnelle, le tout en terrasse au bord du fleuve...

Le lendemain matin, c'est avec nos valises que nous nous mettons en route vers le port. Après un passage à la douane pour faire tamponner nos visas, nous embarquerons dans une pirogue Saramaca pour traverser le fleuve en direction d'Albina, la ville frontalière coté Surinamais.




Un poco de historia:
Fundada en 1858 por Napoleón III, esta ciudad del oeste de la Guayana situada detrás de la desembocadura del río Maroni, frente a la ciudad surinamesa de Albina, fue un lugar para la deportación de los condenados a trabajos forzados. Saint Laurent du Maroni, apodado "Le petit Paris", será completamente construida por y para los presos, muchos de los edificios de la ciudad son una mezcla de estilos coloniales y penitenciarios. Los ladrillos hechos con tierra roja local fueron fabricados y utilizados por los reclusos, que proporcionaban una mano de obra gratuita e inagotable. Ellos construyeron un barrio oficial y administrativo, empezando por su prisión, el campo de deportación. Es en este campo dónde fue enviado el célebre Henri Charrière más conocido como "Papillon", de la cual se fugará antes de ser deportado a la penitenciaría de las Islas de la Salut frente a la costa de Kourou (dónde volverá a escaparse). El campo de la deportación será utilizado hasta 1949 por los prisioneros de guerra, y a su cierre, la ciudad de Saint Laurent du Maroni sera oficialmente creada. Hoy en día los campos de caña de azúcar de los alrededores y la fábrica de ron de Saint-Maurice, producen el ron "Belle Cabresse", además de "La Cayennaise" y el "Cœur de Chauffe".


Después de visitar la ciudad y el campo de la deportación, hemos pasado la noche en la Charbonnière, un pueblo típico Bushinengué creado al borde del río lado francés, por los refugiados venidos del Surinam durante su guerra civil. En el programa: Ti'punch, cerveza y pollo asado, al son de percusiones que provenían de un taller de danza tradicional, todo esto en una terraza junto al río...

A la mañana siguiente, nos ponemos en marcha con nuestras maletas dirección al puerto. Después de pasar la aduana y sellar los visados, embarcamos en una piragua Saramaca para atravesar el río en dirección de Albina, la ciudad fronteriza del lado Surinamés.



-Alex et Raquel-


Le Maroni avec une épave de bateau recouverte par la végétation
El Maroni con los restos de un barco recubierto por la vegetación

L'embouchure du Maroni
La desembocadura del Maroni

Nico savoure son planteur goyave pendant la pause déjeuner
Nico saborea un planteur goyave durante la pausa para comer

Santé!!! / Salud!!!

Entrée du Camp de la Transportation
Entrada al Campo de la Deportación

Le dortoir commun du Blockhaus 1, les bagnards passaient
entre 16 et 22 heures par jour alongés sur ces paillasses
en béton, les pieds enchainés à l'aide des barres d'aciers.
Notez les "oreillers" en ciment et les "toilettes" au fond de la pièce.

El dormitorio común del Blockhaus 1, los presos pasaban
entre 16 y 22 horas por día estirados en estas camas de
cemento y los pies encadenados a una barra de acero.
Fijaros en las almohadas de cemento y el lavabo al fondo de la sala.


Les vestiges des cellules individuelles des condamnés à mort.
Los restos de las celdas individuales de los condenados a muerte.

Le poste de garde au milieu des cellules individuelles.
El puesto de guardia en medio de las celdas individuales.

Les fameuses briques en terre cuite rouge faites par les
bagnards, les lettres signifient "Administration Pénitentiaire".
Los famosos ladrillos de tierra cocida roja hechos por los reos,
las letras significan "Administración Penitenciaria".

La partie du camp réservée au prisonniers dangereux
et/ou récidivistes avec au milieu l'emplacement de la guillotine.
La parte del campo reservado a los prisioneros mas peligrosos y
reincidentes, en el centro el emplazamiento de la guillotine.

A l'intérieur de la cellule Nº 47 on trouve gravé dans la pierre
le nom du célèbre "Papillon", qu'il aurait lui-même gravé lors
de son séjours au camp.
Al interior de la celda nº 47 encontramos gravado en la piedra
el nombre del célebre "Papillon", quien lo habría escrito él mismo
durante su estancia en el campo

Vue panoramique du Maroni, avec les pirogues Saramaca
et sur l'autre rive la ville Surinamaise d'Albina.
Vista panoramica del Maroni, con las piraguas Saramaca
y en el otro lado del río la ciudad Surinamesa de Albina.

Les pirogues taxi Saramaca / Las piraguas taxi Saramaca.

A bientôt pour la suite de ce voyage. / Muy pronto la continuación de este viaje.