Nous avons quitté Kourou durant quelques jours pour nous rendre au Suriname. Au cours de ce voyage, nous avons fait plusieurs étapes touristiques, la première étant Saint Laurent du Maroni.
Hemos dejado Kourou durante unos días para ir al Surinam.
En el transcurso de este viaje, hemos hecho algunas etapas turísticas, la primera de ellas en Saint Laurent du Maroni.
Un peu d'histoire :
Fondée en 1858 sous Napoléon III, cette ville de l'ouest Guyanais qui est située un peu derrière l'embouchure du Maroni, face à la ville surinamaise d'Albina, fut un lieu de déportation pour les condamnés aux travaux forcés. Saint Laurent du Maroni, que l'on surnomme "Le petit Paris", sera entièrement construite pour et par les prisonniers, et beaucoup de bâtiments de la ville sont le fruit d'un mélange des styles coloniaux et pénitentiaires. Des briques faites avec de la terre rouge locale furent fabriquées et utilisées par les bagnards, qui fournissaient une main d'œuvre gratuite et intarissable. Ils construisirent tout un district officiel et administratif, commençant par leur prison, le Camp de la transportation. C'est dans ce camp que fût envoyé le célèbre Henri Charrière dit "Papillon", il s'en évadera avant d'être repris puis déporté sur les Îles du Salut au large de Kourou (d'où il s'évadera également). Le camp de la transportation sera exploité jusqu'en 1949 pour les prisonniers de guerre, et à sa fermeture, la commune de Saint Laurent du Maroni sera officiellement créée. Aujourd'hui, les champs de cannes à sucre alentour et la rhumerie de Saint-Maurice produisent le Rhum « La Belle Cabresse » ainsi que "La Cayennaise" et le "Cœur de Chauffe".
Après avoir visité la ville et le camp de la transportation, nous avons passé la soirée à la Charbonnière, un village Bushinengué typique créé au bord du fleuve coté Français par les réfugiés venus du Suriname durant sa guerre civile. Au programme : Ti'punch, bière et poulet grillé, au son des percussions provenant d'un atelier de danse traditionnelle, le tout en terrasse au bord du fleuve...
Le lendemain matin, c'est avec nos valises que nous nous mettons en route vers le port. Après un passage à la douane pour faire tamponner nos visas, nous embarquerons dans une pirogue Saramaca pour traverser le fleuve en direction d'Albina, la ville frontalière coté Surinamais.
Un poco de historia:
Fundada en 1858 por Napoleón III, esta ciudad del oeste de la Guayana situada detrás de la desembocadura del río Maroni, frente a la ciudad surinamesa de Albina, fue un lugar para la deportación de los condenados a trabajos forzados. Saint Laurent du Maroni, apodado "Le petit Paris", será completamente construida por y para los presos, muchos de los edificios de la ciudad son una mezcla de estilos coloniales y penitenciarios. Los ladrillos hechos con tierra roja local fueron fabricados y utilizados por los reclusos, que proporcionaban una mano de obra gratuita e inagotable. Ellos construyeron un barrio oficial y administrativo, empezando por su prisión, el campo de deportación. Es en este campo dónde fue enviado el célebre Henri Charrière más conocido como "Papillon", de la cual se fugará antes de ser deportado a la penitenciaría de las Islas de la Salut frente a la costa de Kourou (dónde volverá a escaparse). El campo de la deportación será utilizado hasta 1949 por los prisioneros de guerra, y a su cierre, la ciudad de Saint Laurent du Maroni sera oficialmente creada. Hoy en día los campos de caña de azúcar de los alrededores y la fábrica de ron de Saint-Maurice, producen el ron "Belle Cabresse", además de "La Cayennaise" y el "Cœur de Chauffe".
Después de visitar la ciudad y el campo de la deportación, hemos pasado la noche en la Charbonnière, un pueblo típico Bushinengué creado al borde del río lado francés, por los refugiados venidos del Surinam durante su guerra civil. En el programa: Ti'punch, cerveza y pollo asado, al son de percusiones que provenían de un taller de danza tradicional, todo esto en una terraza junto al río...
A la mañana siguiente, nos ponemos en marcha con nuestras maletas dirección al puerto. Después de pasar la aduana y sellar los visados, embarcamos en una piragua Saramaca para atravesar el río en dirección de Albina, la ciudad fronteriza del lado Surinamés.
-Alex et Raquel-
Le Maroni avec une épave de bateau recouverte par la végétation El Maroni con los restos de un barco recubierto por la vegetación |
L'embouchure du Maroni La desembocadura del Maroni |
Nico savoure son planteur goyave pendant la pause déjeuner Nico saborea un planteur goyave durante la pausa para comer |
Santé!!! / Salud!!! |
Entrée du Camp de la Transportation Entrada al Campo de la Deportación |
Les vestiges des cellules individuelles des condamnés à mort. Los restos de las celdas individuales de los condenados a muerte. |
Le poste de garde au milieu des cellules individuelles. El puesto de guardia en medio de las celdas individuales. |
Les pirogues taxi Saramaca / Las piraguas taxi Saramaca. |
A bientôt pour la suite de ce voyage. / Muy pronto la continuación de este viaje.
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